Gouache et crayon gras sur papier collé
46 x 29 cm
Composition
Signée en bas à droite
Victor Gray XXe
Victor Gray est né à Hastings ( Angleterre ), il s'installe à Toulouse en 1975
Comment peindre un espace mental, comment peindre la voix, ou plutôt l’effet d’une voix,
Comment peindre un ange ou plutôt la chute d’un ange.
Comment peindre une trompette ou plutôt l’effet du son d’une trompette, autant de questions auxquelles Victor Gray répond avec ses tableaux.
Je me suis toujours demandé comment un peintre savait quand son tableau était achevé.
A cette question un peu naïve (car je sais très bien quand un poème est fini).
Victor Gray me répond « quand le tableau appelle un autre tableau ».
Quand tous les possibles envisagés ont trouvé leur place, quand chaque point y est activement présent à tous les autres et qu’il faut passer à son suivant, le nouveau tableau s’appuyant sur le parcours du précédent. Et il peint aussi sa longue phrase de peinture.
On aime une peinture, on est sûr d’aimer une peinture en mesurant l’effet durable qu’elle produit lorsqu’on ne la voit plus.
Même lorsqu’on ne regarde aucun de ses tableaux en particulier, rien qu’en restant debout entre deux salles, on sent leur présence se reformer avec une colossale réalité » et qu’elle instaure une relation jusque là inédite entre nous et le monde, et qu’on incorpore cette relation, l’ouverture au monde que l’on pressentait mais que l’on ne savait pas tout à fait. Cette relation Victor Gray la fraye de tableau en tableau et nous accueille dans cet espace ouvert hospitalier » François Zénone